Opérations sionistes moins intenses à Gaza ?
Un responsable américain a déclaré, ce lundi, que la décision de l’entité sioniste de retirer certaines de ses forces de Gaza semble être le début d'un changement progressif vers des opérations moins intenses dans l'enclave palestinienne du nord, malgré la poursuite des combats.
Les habitants ont déclaré qu'Israël avait retiré aujourd'hui ses chars de certains quartiers de la ville de Gaza tout en annonçant son intention de changer ses méthodes et de réduire le nombre de ses soldats, mais les combats ont fait rage dans d'autres endroits de la bande au milieu d'intenses bombardements.
"Cela semble être le début d'une transition progressive vers des opérations moins intensives dans le nord, que nous encourageons", a-t-il ajouté. Il a déclaré que cela reflète le succès obtenu par l'armée israélienne dans le démantèlement des capacités militaires du Hamas dans cette région.
Il a ensuite déclaré à Reuters que les combats se poursuivent dans le nord et que les tactiques israéliennes révisées ne reflètent « aucun changement (de la situation) dans le sud ».
La Maison Blanche a déclaré que le président américain Joe Biden s'était entretenu le 23 décembre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu des objectifs d'Israël et des étapes de ses opérations militaires à Gaza.
La Maison Blanche a ajouté que Biden a également souligné la nécessité de protéger les vies civiles et de libérer les otages détenus par le Mouvement de résistance islamique (Hamas).
Les États-Unis ont continué de soutenir leur allié Israël, mais ont exprimé leur inquiétude face au nombre croissant de morts et à la crise humanitaire à Gaza.
Les responsables américains ont exhorté Israël à ajuster ses opérations militaires à Gaza à une phase moins intensive qui impliquerait des opérations centrées sur le leadership et les infrastructures du Hamas.
Un responsable israélien a déclaré que la nouvelle phase de la guerre pourrait durer des mois et comprendrait d'autres opérations de « déminage » locales. Ce changement libérera également des unités militaires en cas de conflit plus large dans le nord avec le Hezbollah libanais soutenu par l’Iran.